Lutte contre le gaspillage alimentaire

photo Lutte contre le gaspillage alimentaire

Principe

Le gaspillage alimentaire est le fait de jeter à la poubelle des denrées alimentaires qui auraient pu être consommées. Un tiers de la part comestible des aliments destinés à la consommation humaine est perdu ou gaspillé dans le monde. Cela représente 1,3 milliards de tonnes par an, ce qui équivaut à plus de 160 kg par an et par habitant. (Source FAO 2012)

Explications

Plusieurs raisons peuvent engendrer du gaspillage alimentaire dans les structures touristiques : mauvaise gestion des stocks, des portions inadaptées à l’appétit ou au goût des clients…

Mise en oeuvre

Il est possible d’agir à plusieurs niveaux pour réduire le gaspillage alimentaire :

  • ACHATS > optimiser ses commandes et bien choisir ses fournisseurs
  • PREPARATION> élaborer ses menus, valoriser les déchets inévitables, optimiser son matériel, créer une offre spéciale anti-gaspillage
  • SENSIBILISATION> sensibiliser les clients et le personnel
  • STOCKAGE> conserver ses produits
  • VALORISATION> donner ses aliments et  trier ses déchets

Coûts

A la mise en place, l’achat de petit matériel (tel qu’un composteur et/ou des poubelles supplémentaires, de l’affichage pour le personnel…) peut engendrer quelques dépenses.

Cependant, la lutte contre le gaspillage alimentaire amène plutôt des économies à la structure qui travaille sur le sujet.

Bénéfices

  • Intérêt éthique : jeter de la nourriture propre à la consommation.
  • Intérêt écologique : la nourriture produite a nécessité des ressources, utilisées inutilement si cette nourriture est gâchée.
  • Intérêt économique : moins on jette de déchets, moins on paie pour la gestion de ceux-ci. De plus en plus de collectivités et les entreprises privées de gestion des déchets basent le coût de leurs prestations sur le volume généré, c’est à dire la quantité de déchets produite par les entreprises. Le gaspillage alimentaire coûte de l’argent à une structure à plus d’un titre : d’abord, la nourriture produite et achetée est jetée ; ensuite, ces déchets coûtent pour être pris en charge.

Contraintes

Chronophage à la mise en place : demande de la réflexion et de repenser certaines pratiques en interne